ELISE, juriste stagiaire chez JURISLUX

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Elise EYERMANN et j’ai 19 ans.

Quel est ton parcours ?

Après avoir obtenu mon baccalauréat avec la mention Très Bien au lycée Saint-Pierre Chanel, j’ai choisi d’intégrer la faculté de droit de Nancy afin de poursuivre des études juridiques. Animée par un intérêt marqué pour les langues étrangères et les systèmes juridiques comparés, j’ai opté pour une licence en droit, parcours Common Law, dans l’objectif d’acquérir une ouverture intellectuelle et de ne pas me limiter à une approche exclusivement centrée sur le droit français.

Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir le droit comme domaine d’étude ?

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été attirée par le métier d’avocat. Bien sûr, comme beaucoup, j’ai d’abord été influencée par l’image véhiculée dans les séries américaines, idéalisée et parfois éloignée de la réalité. Mais au-delà de cet aspect, ce qui m’a réellement motivée à m’orienter vers le droit, c’est un désir profond de défendre les autres, de faire valoir leurs droits et de contribuer à ce que leur voix soit entendue.

Ce besoin d’engagement et de justice s’est affirmé au fil des années, et c’est tout naturellement que je me suis tournée vers des études juridiques.

Quels types de dossiers as-tu traité ou étudié durant ton stage chez JURISLUX ? Quelles tâches as-tu effectué ?

Durant mon stage chez JURISLUX, j’ai eu l’opportunité de m’impliquer dans le traitement d’un large éventail de dossiers. Cette expérience m’a permis d’appréhender concrètement les spécificités du droit luxembourgeois. J’ai dès lors effectué diverses recherches juridiques approfondies, analysé des décisions rendues par les juridictions luxembourgeoises.

En parallèle, j’ai contribué à la communication juridique de l’étude en rédigeant une newsletter sur le « Baby Year », un dispositif propre au droit luxembourgeois. Ce travail m’a permis de combiner mes compétences juridiques et rédactionnelles pour vulgariser un sujet complexe à destination d’un public non spécialiste.

J’ai également eu l’occasion d’assister à des consultations clients ainsi qu’à de nombreuses audiences, d’analyser des dossiers répressifs et de découvrir le travail de l’AFAL, une association d’aide aux travailleurs frontaliers, lors d’une journée d’immersion.

Quels sont les points forts et faibles de ton stage ?

Parmi les points forts de mon stage, je retiens surtout l’ambiance de travail bienveillante et stimulante. Toute l’équipe a été accueillante, disponible et à l’écoute, ce qui m’a permis de poser mes questions sans gêne, de progresser et même de me plaindre (gentiment) quand il faisait trop chaud dans le bureau – ce que j’ai pu faire librement avec Maître Quentin Gavillet, avec qui j’ai eu plusieurs échanges enrichissants. J’ai aussi beaucoup apprécié la variété des missions confiées et la confiance qu’on m’a accordée.

Côté point faible… je dirais que les trajets n’ont pas toujours été simples, avec les problèmes de trains assez fréquents. Et comme dans tout cabinet, les horaires peuvent être un peu intenses, mais ça fait partie du jeu !

Je tiens également à remercier Me Peuvrel pour m’avoir offert cette opportunité. Grâce à sa confiance et sa disponibilité, j’ai pu découvrir la pratique du métier d’avocat au Luxembourg dans des conditions à la fois formatrices et motivantes. Ce stage m’a beaucoup apporté, et si j’ai l’occasion de revenir au sein de l’étude, ce sera avec grand plaisir.