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« Nous, frontaliers, sommes clairement discriminés aujourd’hui »


Posté le 22 novembre 2021 dans Actualités

Article publié sur le site internet RTL 5 minutes.

Pascal Peuvrel est en colère. Le président de l’Association des Frontaliers au Luxembourg nous à livré à Thionville son sentiment amer sur le traitement des frontaliers par le gouvernement luxembourgeois.

C’est peut-être parce qu’il est avocat qu’il a l’indignation facile, mais Pascal Peuvrel ne mâche pas ses mots pour décrire son sentiment lorsqu’il analyse les mesures prises par le gouvernement luxembourgeois concernant les frontaliers au fil du temps.

Le président de l’Association des Frontaliers au Luxembourg s’est exprimé en marge du salon dédié aux questions transfrontalières organisé à Thionville le samedi 13 novembre. Le ressenti de l’avocat est très négatif sur le traitement des frontaliers.

« On ne demande pas plus de droits que les résidents, on demande les mêmes droits »

« On encense un peu les frontaliers, estime Pascal Peuvrel. Xavier Bettel l’a dit encore il y a quelques jours lors de son discours sur l’état de la nation, que les frontaliers étaient indispensables au Luxembourg donc je n’invente rien en disant ça. On ne peut pas les encenser d’un côté tout en les discriminant de l’autre.« 

Pascal Peuvrel avait bien sûr en tête le sujet des bourses d’études, qui a nécessité une intervention de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) afin de contraindre le Luxembourg à assouplir l’attribution de ces bourses pour les frontaliers en 2019.

Les petites injustices de la loi luxembourgeoise sont revenues dans l’actualité à travers l’affaire d’un couple qui s’est vu refuser le versement d’une allocation familiale au motif que l’un des conjoints est non résident et qui a valu au Grand-Duché un nouveau coup de bâton de la CJUE.

« Donc, d’un côté, on saque les frontaliers, poursuit l’avocat, en ne les plaçant tout simplement pas au même niveau que les résidents et d’un autre côté, on les encense. Et les frontaliers, que je représente à travers mon association, ne réclament pas plus de droits que les résidents. On ne demande pas plus de droits que les résidents, on demande juste les mêmes droits. Et aujourd’hui, à ce stade, nous sommes clairement discriminés. Et on ne sait pas pourquoi, on ne comprend pas pourquoi.« 


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